Le processus de pivot
Avant de débuter cet article, retrouvez-moi sur mon compte Instagram, juste ici, où je vous partage au quotidien des conseils lifestyle 🙂
Pour se sentir à l’aise, notre cerveau scinde en 2 parties les expériences, même anodines, que l’on vit au quotidien :
- Les situations agréables : sécurité, joie, plaisir, bonheur, satisfaction, fierté, etc.
- Les situations désagréables : énervement, colère, déception, tristesse, angoisse, frustration, etc.
Le processus de pivot va agir sur les expériences négatives, en les transformant en positives. C’est le retournement émotionnel.
Comment utiliser le processus de pivot ?
Dans le cas d’une situation agréable, il faut simplement savoir la détecter et l’apprécier. Cela permettra ainsi de pouvoir reproduire cette sensation ou la faire durer. Par exemple, j’aime me promener dans ce quartier avec mon compagnon le dimanche matin, j’en prends conscience et je le reproduis. C’est quelque part apprendre à optimiser son bonheur.
Maintenant abordons le cas de la situation désagréable. Comment atténuer cet effet ? En effet, la première (et normale) réaction va être de ressentir du déplaisir. Or, les émotions négatives se nourrissent d’elles-mêmes et grossissent. Plus vous ruminez une contrariété, plus elle va prendre d’ampleur. Si vous l’aviez canalisé dès sa naissance (en vous obligeant à penser à autre chose, à faire autre chose), cette contrariété n’aurait pas pris possession de votre humeur. Une fois la contrariété installée, il est très compliqué de parvenir à l’apaiser rapidement. Il faut donc agir dès son début. Visualisez par exemple un monstre qui grossit puisque vous l’alimentez. Cessez alors de le nourrir, il maigrit puis meurt. C’est là que le processus de pivot intervient. Une fois la situation dite désagréable repérée, il faut alors visualiser comment elle aurait pu être positive, pour qu’à l’avenir vous soyez plutôt confronté à la version agréable de la situation.
Par exemple, vous avez raté votre vol. Cela génère de l’agacement et du stress. L’idée est donc de prendre conscience de ce qui aurait du rendre agréable cette expérience : j’aime particulièrement arriver en avance à l’aéroport, prendre le temps de boire un café et faire un tour dans le Duty-free. De cette manière, non seulement je ne ressens plus l’émotion négative du stress de rater mon avion, mais j’y ajoute en plus des sensations agréables selon moi (boire un café, faire des magasins).
En faisant cela, vous avez créé une image mentale positive. C’est vous qui avez gagné sur vos émotions et votre cerveau. Vous êtes maître de vous (et ce n’est pas une mince affaire !). Sans vous flageller, sans vous attarder sur cette situation, vous vous tournez vers l’avenir pour corriger cette expérience afin qu’elle ne se reproduise plus et que vous ne ressentiez plus ce déplaisir. Il n’y a plus d’expériences négatives, uniquement des leçons qui vous permettent de corriger vos situations futures vers du positif. Pour les « experts » du processus de pivot, il n’est pas rare qu’ils trouvent même une opportunité à l’expérience dite désagréable.
Je ne me focalise pas sur la négativité de la chose mais sur l’enseignement qu’elle m’apporte. C’est quelque part être résilient.
Être actif dans ce processus
Le processus du pivot nécessite donc que le sujet soit actif. Contrer ses émotions premières et/ou primaires et réorienter son état d’esprit est un énorme travail. Vous pouvez par exemple dès le début d’un événement négatif, faire une séance de sport que je propose ici afin de faire diversion.
Être dans une dynamique d’acceptation des choses et de retournement émotionnel entraine de nouvelles vibrations. Et je vous rappelle que les vibrations sont capitales pour atteindre nos objectifs (voir l’article sur le Loi d’attraction).
Leave a Comment